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Santé communautaire

Suivez-vous les recommandations que vous donnez à vos patients ? 

  • La plupart du temps, mais personne n'est parfait...

  • Toujours ou presque... J’ai reçu tous mes vaccins!

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus difficile? La plus facile ? 

  • Tout dépend de ce qu'on définit de "difficile"... Les horaires? La charge mentale? La reconnaissance des collègues? De la population? La santé publique est plus facile à certains égards (horaires plus souples, moins de pression des patients). Mais plus difficile à d'autres égards (moins de reconnaissance, effets de nos interventions moins visibles à court terme).

  • Difficile pour les décisions populationnelles qui ont bcp d’impact et qui nous trottent dans la tête. Comme je fais partie du Comité sur l’immunisation du Québec, plusieurs décisions auxquelles j’ai participé dans les derniers mois étaient lourdes de conséquences car elles impliquaient de nombreuses personnes. Par ex.: la recommandation de donner les 1res doses du vaccin contre la COVID-19 à un plus grand nombre de Québécois et de retarder la 2e dose, alors que partout ailleurs ce n’était pas recommandé, même si c’était appuyé sur des données probantes, c’était difficile. Les 1re données d’efficacité vaccinale qu’on a surveillées par la suite, on les scrutait à la loupe. Facile: Tellement intéressant et peu routinier que c’est facile de commencer chaque journée.

 

Est-ce qu’il y avait une facette du programme de résidence qui était inattendue et qui a nécessité une adaptation de votre part ?

  • Non, c'était comme je l'avais imaginé : bel équilibre entre stages cliniques de base, stages cliniques auprès de populations à risque ou marginalisées, formation en recherche/épidémiologie, stages de santé publique 

Quelle est votre boisson alcoolisée préférée ?

  • Gin tonic

 

Quels traits de votre personnalité sont typiques de votre profession ?

  • Passionné, créatif, influenceur, stratégique

Quelle est la spécialité que vous ne feriez jamais? Pourquoi?

  • Chirurgie, car je suis peu manuelle

Seriez-vous ami avec vos collègues si vous les aviez rencontrés en dehors du travail ? 

  • Assurément avec mes collègues de santé publique!

  • OUIIIIII!  Des gens allumés, sympas et avec une conscience sociale +++

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une résidence dans votre spécialité?  Une carrière dans votre spécialité?

  • La capacité de réexpliquer sans cesse une spécialité que peu comprennent (quoi qu'un peu plus avec la pandémie 😉) Plus sérieusement, je dirais le soucis à l'égard d'enjeux de société, des habiletés politiques et de communication.

  • Flexibilité, capacité de gérer plusieurs dossiers en parallèle.

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ? 

  • De ne pas avoir peur de faire des choix difficiles

  • Sincèrement, je n’ai pas souvenir d’un conseil en particulier, mais j’en ai donné bcp... sans blague: aimer ce qu’on fait et ne jamais lorgner sur la rigueur. C’est parfois plus long, mais ça rapporte au final. 

 

Quelle est la critique la plus fréquente que vous recevez ?

  • De recommander des mesures de confinement!?!

  • Trop en faire, voir trop large!

 

Comment vos collègues vous décriraient-ils ?

  • Les collègues seraient mieux placés pour répondre ; ) Mais probablement comme étant une personne d'équipe. Et qui n'a pas peur des défis.

  • Passion, écoute!

 

Pourquoi avez-vous choisi santé publique ?

  • J'avais envie de faire une différence à la source. D'agir sur les inégalités de santé et auprès de populations vulnérables. De contribuer à des changements profonds de certains déterminants. La possibilité de concilier plus facilement travail-famille a aussi joué (jusqu'à ce qu'arrive la pandémie!!)

  • Un concours de circonstances car je n’ai pas vraiment eu un plan de carrière en me disant que je choisissais la santé publique. Mais je travaillais comme MD omni et à l’époque j’ai travaillé au Département de santé communautaire à l’époque où c’était ds les hôpitaux. J’ai tout de suite été accrochée et passionnée, raison pour laquelle j’ai ensuite fait une M.Sc.en santé comm puis j’ai fait la spécialité

  • Parce que je voulais avoir une grande influence sur la santé de la population, changer les choses en amont des problèmes. La manière façon que je voyais pour y arriver était via cette spécialité

  • Parce que j'aime l'humain sous tous ses angles et que je désirais utiliser plusieurs disciplines, appoches et stratégies complémentaires pour contribuer à sa santé et son bien-être, les déterminants de la santé allant bien au-delà des soins cliniques

 

Y a-t-il possibilité d'avoir une partie de la pratique consacrée à voir des patients ? Si oui, dans quel contexte ?

  • Oui, c'Est toujours possible. Les spécialistes qui le font le font habituellement avec un champs clinique très précis (ex.: traitement de substitution aux opiacés, soins palliatifs).

  • Oui, j’ai des collègues qui le font mais ds des pratiques très pointues souvent en lien avec les intérêts de santé publique et pour pouvoir vraiment rester à jour: par ex.: clinique auprès de travailleurs, clinique ITSS, etc.

  • Oui c'est possible, exemple clinique méthadone, clinque en santé environnementale ou santé au travail, etc. Mais je dirais que la majorité des md de santé publique ne voient pas de patients

 

À quoi ressemble une journée en santé publique ?

  • La beauté de la santé publique est qu'il n'y a aucune routine! Les dossiers changent constamment. Une journée peut être constituée de rencontre avec les équipes de santé publique, avec des partenaires scolaires ou municipaux, de rencontres citoyennes, et de travail personnel sur des projets (dont recherche pour certains médecins).

  • Aucune routine. Nombreuses rencontres avec divers partenaires provenant du réseau de la santé ou hors réseau, travail individuel de revue de littérature, rédaction d’avis, préparation de communications, discussion avec les médias.

  • Jamais une journée pareille ! Puisqu'on travaille sur ce qui est important pour la population, et puisque ceci varie énormément au gré des semaines, et même des jours, notre travail est en constante adaptation. Dans une journée, je peux travailler sur 5-10 dossiers différents et auprès de multiples partenaires de tous les secteurs, d'autres journées (plus rares) je me penche sur un dossier plus en profondeur

 

Si vous aviez dû vous spécialiser en quelque chose d'autre, que serait-il et pourquoi ?

  • ORL. C'était ma première passion : ) J'aurais probablement été heureuse dans toute spécialité médicale en fait.

  • Neurologie pour savoir où est la lésion!

 

Pendant vos études en médecine, que faisiez-vous un vendredi soir ?

  • Hahaha, je ne sais pas si c'est bon de dire la vérité, mais puisque je suis honnête: le party 🙂 le jeudi aussi 😉 par contre, rendue à ma résidence, j'ai commencé à vraiment me plonger dans mes dossiers de santé publique, et naturellement je me suis mise à m'investir plus dans ma profession.

 

Combien d'heures de travail par semaine en moyenne ?

  • Trop... En combinant mes tâches de médecin et de professeur, je dois faire au moins 55-60 heures. Hors pandémie, c'est plutôt 45-50 heures, sauf en situations de rush (en santé publique, les urgences arrivent sans crier gare)

 

Qu'est-ce qui vous déplaît le plus dans votre pratique ?

  • Je travaille beaucoup. Difficile de décrocher mentalement le soir, car mes dossiers sont en profondeur. Je suis tellement passionnée de mon métier que j'en parle souvent, j'y pense souvent. Mais ne vous inquiétez pas, j'ai une vie lol. J'ai 5 enfants à la maison, un chien, je fais du sport, j'aime la bonne bouffe et j'adore voyager. Je pense juste que j'ai beaucoup d'énergie.

 

Quelles sont les difficultés, les aspects les moins agréables que vous rencontrez dans votre spécialité?

  • Parfois, c'est difficile d'accepter notre défaite, surtout qu'en la raison n'est pas en lien avec la santé (ex.: notre recommandation n'est pas retenue pour des raisons politiques ou économiques, alors que sur le plan sanitaire elle est totalement justifiée)

 

Quelle voiture conduisez-vous ?

  • BMW série 4, la voiture électrique viendra un jour 😉

 

Comment planifiez-vous vos vacances ?

  • Je tente de voyager dès que peux, pour décrocher. J'essaie de ne pas trop planifier, juste acheter mes billets d'avion, on verra rendu là-bas les opportunités. 

Est-ce que votre spécialité supporte bien les blagues au travail ?

  • Absolument! Le CISSS nous appelle "la direction du bonheur"!! Il y a beaucoup de rires et de plaisir dans notre travail quotidien.

  • Oui et le sens de l’humour est de bon aloi!

 

Les étudiants/résidents vous font-ils parfois sentir dépasser ? 

  • Comme dans toute spécialité, il y a des moments plus difficiles (ex.: fin de maîtrise et examens de spécialité). Mais les spécialistes en santé publique travaillant sur les déterminants de la santé (dont ceux d'une santé mentale positive!), le bien-être des résidents et la conciliation vie-travail est au centre de l'approche auprès des résidents.

  • Dans certains cas ou domaines, mais globalement ça va. Mais n’est-ce pas le propre de maître d’apprendre à ses élèves à devenir autonome  et à se dépasser?

 

Si votre spécialité devait avoir une relation sentimentale avec une autre laquelle choisirait-elle ? 

  • Elle serait probablement la mère des autres spécialités : Celle qui fait un travail profond, pour donner les meilleures bases possibles, en étant souvent mal reconnue ; )

  • Les spécialités médicales plutôt que chirurgicales étant donné le champs de profil de pratique. La médecine interne!

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