Endocrinologie

Est-ce qu’il y avait une facette du programme de résidence qui était inattendue et qui a nécessité une adaptation de votre part ?

Non.
La gestion des cas faciles qu’on ne voit pas en résidence.
Rien d’inattendu, mais c’est une adaptation constante. Aux nouveaux milieux, nouvelles personnes, nouveaux patrons, nouvelles pathologies…

Quelle est votre boisson alcoolisée préférée ?

À quoi ressemblent les pathologies que vous traitez ?

Maladies chroniques (diabète mellitus, hypopituitarisme, insuffisance surrénalienne, hypogonadisme) touchant souvent plusieurs systèmes rarement curables. On développe donc une relation à long terme avec la majorité des patients afin d'améliorer ou rétablir leur qualité de vie
Maladies endocriniennes hypophysaires (tumeurs -prolactinomes -cushing-acromégalie et autres-hypopituitarisme), hyper/hypoparathyroidie-osteoporose, diabète type 1 , hyperthyroïdie , diabète gestationnel
Diabète de type 1 et de type 2, dyslipidémies primaires, cancer thyroïdien, maladies hypophysaires
Troubles de fertilité, diabète, thyroïde, problèmes hypophysaires et phosphocalciques. Bref, très variés.

À quoi ressemble une journée typique ?

Le plus souvent deux demi-journées de cliniques externes avec 1h de vérification de résultats d'examen et de retour d'appel de patients. Lorsque de garde, plus variable avec consultations des patients hospitalisés, en pré-opératoire, en hémodialyse et à l'urgence en plus de voir en clinique externe les consultations urgentes des patients qui n'ont pas besoin d'être hospitalisés.
Clinique externe pour la plupart des endocrinologues et dans notre milieu supervision des étudiants. Personnellement cliniques et gestion académique (réunions ou rencontres/discussion avec professeurs ) , développement académique. Sinon consultations hospitalières et qq heures de suivi et courriel.
Clinique externe avec la plupart du temps des apprenants
Échographie le matin, réunions le midi, clinique externe en PM, souvent avec supervisions de résidents et externes. Et beaucoup de paperasse et courriels entre tout cela.

Combien d'heures de travail par semaine en moyenne pour le médecin moyen ?

50 à 55 heures
65 heures par semaine (j'ai plusieurs tâches en plus de mes tâches cliniques)
40-50 selon le milieu et la pratique ou plus 60-70 selon intérêt et taches académiques ou de recherche
60-70
En endocrinologie, environ 45-50 heures /semaine
Environ 65 heures par semaine
45-50
45

Quels traits de votre personnalité sont typiques de votre profession ?

Intellectuels (personnes qui aiment les défis de raisonnement) patience et communication et relation d’aide
Spécialité cérébrale, cartésienne, bon sens de communication car beaucoup de maladies chroniques
Être précautionneux et aimer régler les énigmes
On aime réfléchir et comprendre ce qui se passe. Curieux

Qu'est-ce qui vous déplaît le plus dans votre pratique ?

La quantité importante de suivi de résultats à faire.
Le suivi des résultats de laboratoires
Les limitations de la RAMQ dans l’accessibilité des traitements (formulaires en ligne) mais c’est une faible partie au total
La réponse aux messages téléphoniques des patients et c’est souvent les mêmes patients qui rappellent toujours la secrétaire
Les patients inobservants, non compliants.
La paperasse, vraiment rendu trop lourd.

Quelle est la spécialité que vous ne feriez jamais? Pourquoi?

Rhumatologie. Je n'aime vraiment pas le musculosquelettique bien que j'aime le phosphocalcique!
Orthopédie. Trop mécanique /technique et pas physiologique
La pathologie, incapable de passer des heures sur un microscope
Ophtalmologiste. Les yeux, ça m’écœure. Je pourrais aussi dire patho, le microscope, c’est pas pour moi

Pendant vos études en médecine, que faisiez-vous un vendredi soir ?

Cinéma/promenade/souper entre amis
Décrocher , N’importe quoi sauf étudier (cinéma, resto, sport , partys, famille)
En tout cas, pas d’études. Je n’ai pas manqué un party lors de mon cours de mon médecine (même celui avec du sable (Beach party) au salon des professeurs)
Souper avec des amis. Bonne compagnie, bons vins

Quelles sont les difficultés, les aspects les moins agréables que vous rencontrez dans votre spécialité?

Refuser un traitement non approprié à un patient qui veut ce traitement. Voir des patients qui ne s'occupent pas de leurs maladies chroniques et qui vont avoir des complications par la suite.
Ce qui m’irrite le plus c’est quand il manque de ressources pour le suivi ou les traitements et que j’ai l’impression de ne pas faire ou pouvoir faire le maximum possible pour les patients
Absence de support adéquat d’une équipe multidisciplinaire pour la gestion des maladies chroniques
Beaucoup de suivis de labos, qui ajoute beaucoup de pts à rappeler en plus de la journée chargée

Quelle voiture conduisez-vous ?

Comment planifiez-vous vos vacances ?

Habituellement quelques mois d'avance, à l'hôtel avec les enfants et voir du pays (ou d'autres pays).
J’ai une charmante épouse qui s’occupe pas mal de cela. Nous décidons de la destination, elle s’occupe de la logistique. Moi je suis et je conduis le véhicule.
D’avance, pour les arrimer avec les congés scolaires. On est plusieurs collègues, c’est en général pas trop compliqué de prendre les vacances que je veux.