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MÉDECINE FAMILIALE

Suivez-vous les recommandations que vous donnez à vos patients ? 

  • Généralement oui (sauf parfois, lorsqu’il est question d’équilibre de vie!) Alimentation, sommeil, exercice, donner du sens à ce qu’on fait, les relations avec nos proches, toujours continuer à apprendre,  etc., je fais attention!

 

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus difficile? La plus facile ?  

  • Ce qui est le plus difficile (mais le plus intéressant aussi), ce sont les situations complexes auxquelles font face nos patients, avec plusieurs enjeux de santé physique, psychologique, sociale, interpersonnelle qui entrent en jeu, que nous devons naviguer ensemble.  Le plus facile? Poser des gestes ou appliquer des recommandations clé-en main, des algorithmes.   

 

Seriez-vous ami avec vos collègues si vous les aviez rencontrés en dehors du travail ?

  • Souvent, oui !  J’ai des collègues formidables !   

 

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une résidence dans votre spécialité?  Une carrière dans votre spécialité?

  • L’ouverture à la nouveauté, à la diversité, à l’apprentissage … et une bonne dose d’humilité.

 

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ? 

  • Y a pas de médaille assez mince pour ne pas avoir 2 côtés

 

Quelle est la critique la plus fréquente que vous recevez ?

  • Celle que je me fais à moi-même : j’aimerais être meilleure avec le dossier médical électronique. 

 

Comment vos collègues vous décriraient-ils ? 

  • Faudrait leur demander.  Je pense qu’ils m’aiment bien, en général.  Ils diraient que je suis très occupée.     

 

Si vous aviez dû vous spécialiser en quelque chose d'autre, que serait-il et pourquoi ?

  • Peut-être en psychiatrie, ou en gynéco-obstétrique, ou en médecine interne, ou en chirurgie générale, ou en santé publique, ou… ou … ou…

 

Est-ce mal vu par les collègues ou patrons, une résidente enceinte qui devra prendre un congé ?

  •  Heureusement, non.  C’est une culture dont je suis fière.    

 

Qu'aimez-vous le plus dans votre pratique ?

  • Les relations qui se développent avec les gens, à long terme.

 

Combien d'heures de travail par semaine en moyenne pour le médecin moyen ?

  • 40-45 hres? Pour ma part, c’est plutôt 60-65 hres, mais c’est par choix. 

 

Comment choisir entre la pratique en région et la pratique dans les grands centres urbains ?

  • Belle question ! Faire le bilan des besoins, des possibilités, de ses valeurs et de ses projets de vie.  L’un n’empêche pas l’autre. On peut faire les deux au cours d’une carrière. Très enrichissant. 

 

Est-ce qu'il y a des techniques possibles à faire en médecine de famille ? (du genre des piqures de botox, ou les circoncisions). Si oui, est-il possible d'ouvrir une clinique dédiée à ces techniques ?

  • Oui, on peut faire plein de techniques.  Des chirurgies mineures, infiltrations de corticostéroïdes, pose de stérilet, réparation de plaies, etc etc.  On les fait souvent lors des rendez-vous de suivi de nos patients, selon leurs besoins.  

 

Qu'est-ce qui vous déplaît le plus dans votre pratique ?

  • Ne pas pouvoir prendre en charge quelqu’un qui n’a pas de médecin de famille et qui en aurait besoin, car je manque de disponibilité personnelle.        

 

Est-ce que selon vous la médecine de famille est la seule spécialité qui permet d'avoir une bonne qualité de vie (sport > 2 fois par semaine, randonnée, famille, etc.)?

  • La possibilité d’avoir une bonne qualité de vie est tellement variable d’une spécialité à une autre, d’un endroit à l’autre, d’une équipe à l’autre, d’une période à l’autre.  On ne peut pas généraliser. 

 

Une fois en médecine de famille est-ce difficile de varier notre pratique afin de ne pas faire seulement du bureau ? (urgence, palliatifs, obstétrique, gériatrie, etc.)

  • Il y a tellement de besoins dans tous ces domaines et comme on travaille en équipes, on peut avoir une pratique très diversifiée.

 

Y a-t-il une obligation pour les médecins de famille en début de pratique de travailler en milieu hospitalier ?

  • Les obligations au début de la pratique varient d’une région à l’autre.  Elles impliquent souvent une partie de pratique hospitalière, mais pas toujours.

 

Est-ce que l'on peut décider de cibler sa clientèle selon ce que l'on aime plus faire ? (par exemple, plus de pédiatrie)

  • Souvent, oui. Maternité et petite enfance, soins aux personnes âgées, urgence, santé publique, par exemple.  Mais on fait partie d’une équipe plus large qui doit couvrir la gamme des besoins. Les aspects d’approche globale, de continuité, de relation de qualité avec les patients, sont très fondamentaux. La plupart des médecins de famille assurent des soins continus, au bureau par exemple. 

 

Quelle est l'une des qualités les plus importantes à posséder en tant que médecin de famille ? 

  • L’intelligence émotionnelle. Mais ça, c’est le cas pour tous les médecins.  Je dirais aussi la souplesse de pensée. 

 

Est-ce que votre spécialité supporte bien les blagues au travail ?

  • Oui, il y a de l’humour, et de bon goût. Respectueux, fin, complice.    

 

Les étudiants/résidents vous font-ils parfois sentir dépasser ? 

  • Super rarement… parfois, quand il y a un grand manque d’intelligence émotionnelle, je trouve qu’on part de loin.  En général, les étudiants/résidents sont brillants, allumés, engagés. Ils nous font surtout sentir privilégiés d’enseigner! 

 

Si votre spécialité devait avoir une relation sentimentale avec une autre laquelle choisirait-elle ? 

  • Si ma spécialité est fidèle au poste, loyale et intègre au travail, dans une hypothétique vie sentimentale, elle serait nécessairement poly-amour tout en étant authentique avec chacun!

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