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NEUROCHIRURGIE

Suivez-vous les recommandations que vous donnez à vos patients ? 

  • Généralement oui! L’avantage en neurochirurgie est que nos conseils sont assez simples et évidents: portez un casque, mettez votre ceinture, ne plongez pas dans une piscine peu profonde… Il y a peu de controverse possible avec les patients. On laisse aux autres spécialités le soin de donner les consignes plus plates comme bien manger et mettre de la crème solaire!

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus difficile? La plus facile ?  

  • La pratique la plus difficile est celle que l’on n’aime pas et sur laquelle on n’a aucun contrôle. Je trouverais extrêmement difficile de faire des cliniques de douleur vulvaire chronique, alors que ma conjointe (gynécologue spécialisée en douleur vulvaire…) trouve ça génial! À l’inverse, je n’ai aucun problème à faire des chirurgies de 8h sans interruption. La facilité vient avec l’enthousiasme qu’on éprouve pour le sujet. En médecine, rien n’est intrinsèquement facile.

Seriez-vous ami avec vos collègues si vous les aviez rencontrés en dehors du travail ? 

  • Certainement pas!  Ils sont trop vieux et je ne les aurais jamais rencontré!

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une résidence dans votre spécialité?  Une carrière dans votre spécialité?

  • Aimer le sujet! Il faut être là par passion, parce que, franchement, il y a peu d’arguments rationnels autres que la passion pour choisir une carrière en neurochirurgie...

 

Est-ce qu’il y avait une facette du programme de résidence qui était inattendue et qui a nécessité une adaptation de votre part ?

  • Pas vraiment, je savais que je m’embarquais dans une spécialité avec des longues heures de travail et d'étude

 

Quelle est votre boisson alcoolisée préférée ?

  • Vin

 

Comment planifiez-vous vos vacances ?

  • En fonction des moments où j’ai mes enfants et pour assurer maintien des services surspécialisés

Quels traits de votre personnalité sont typiques de votre profession ?

  • Perfectionniste

 

Quelle est la spécialité que vous ne feriez jamais? Pourquoi?

  • Gynécologie-obstétrique, difficile à expliquer mais je n’ai jamais eu d’intérêt pour aucun des aspects de cette spécialité

 

Pendant vos études en médecine, que faisiez-vous un vendredi soir ?

  • Sortie entre amis et films

 

Combien d'heures de travail par semaine en moyenne ?

  • Environ 60 heures en incluant le travail fait à la maison soirs et fins de semaines

 

Qu'est-ce qui vous déplaît le plus dans votre pratique ?

  • Sentiment d’impuissance devant certaines pathologies

 

Quelles sont les difficultés, les aspects les moins agréables que vous rencontrez dans votre spécialité?  

  • Même réponse que question précédente

 

Quelle voiture conduisez-vous ?

  • BMW X5

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ? 

  • "Être un bon scientifique/chirurgien/médecin, c’est savoir où on peut tourner les coins ronds". Et par conséquent, où il est essentiel d’être minutieux. En chirurgie, comme en science en général, il faut garder son énergie pour les étapes qui en valent la peine et être capable de lâcher prise sur les étapes insignifiantes.

Quelle est la critique la plus fréquente que vous recevez ?

  • “Avez-vous reçu mon message?”.


 

Comment vos collègues vous décriraient-ils ? 

  • Comme quelqu’un qui a beaucoup de retard dans ses courriels.


 

Si vous aviez dû vous spécialiser en quelque chose d'autre, que serait-il et pourquoi ?

  • Mon deuxième choix était la psychiatrie. Je voulais jouer dans le cerveau des gens! C’est une autre façon d’y arriver!


 

Est-ce que votre spécialité supporte bien les blagues au travail ?

  • Oui, à l’exception de celles du Dr Fortin.


 

Les étudiants/résidents vous font-ils parfois sentir dépasser ? 

  • Oui! Surtout dans les séries Netflix!


 

Si votre spécialité devait avoir une relation sentimentale avec une autre laquelle choisirait-elle ? 

  • L’anesthésie: Quand on est jeune, on se parle en détail de tous les cas et on planifie tout. Quand on vieillit on arrête de se parler, on rentre dans la salle et on fait ce qu’on a à faire. Quand ça va mal, on se blâme mutuellement. Mais au bout du compte, on est toujours là l’un pour l’autre!

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