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Immunologie

Suivez-vous les recommandations que vous donnez à vos patients ?

  • Non et oui. Je suis allergologue et immunologue clinique. Une grande partie de la guidance que je fais à mes patients est d'éviter tel ou tel aliment et d'avoir un auto-injecteur d'adrénaline. Je suis plutôt gourmande et j'ai la chance de n'avoir aucune allergie donc je mange de tout. Par contre, j'apprends et je m'intéresse à plusieurs alternatives alimentaires que je prends plaisir à tester et à intégrer dans mon alimentation.  

  • N'ayant pas de problème de santé, difficile à dire.  Mais j'ai tendance à suivre les recommandations de mon dentiste...

 

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus difficile? La plus facile ?  

  • Je ne pense plutôt que si ça ne correspond pas à nos intérêts et notre personnalité, même quelque chose de "facile" peut être bien difficile. Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de spécialité "facile" en médecine car les exigences sont toujours plus grandes. Une pratique peut être facilitée par le travail d'équipe ou l'adoption d'un horaire de travail allégé, mais autrement il faut s'attendre à travailler fort. Par contre, mon expérience est que cela est très stimulant et valorisant.  

  • L'obstétrique est surement la plus difficile, les longues heures, le stress, les angoisses des parents.  Les spécialités de bureau qui n'hospitalisent pas de patients, allergo, dermato, ont sûrement la meilleure qualité de vie

Seriez-vous ami avec vos collègues si vous les aviez rencontrés en dehors du travail ? 

  • Oui, chaque congrès me fait prendre connaissance que les allergologues du Qc et d'ailleurs sont vraiment un groupe de gens sympathiques et intéressants avec des intérêts variés. 

  • Pas tous, mais plusieurs.  Une spécialité attire des gens qui se ressemblent

 

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une résidence dans votre spécialité?  Une carrière dans votre spécialité?  

  • Il faut avoir une curiosité intellectuelle aiguisée et ne pas avoir peur de fouiller les dossiers et la littérature. 

  • De la persévérance et aimer passer du temps avec les patients.  Notre meilleur outil en allergo est le questionnaire, difficile de faire des cliniques à grand volume de patients

 

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ?

  • Pour trouver des explications, des diagnostics ou des traitements que d'autres MD avant toi n'ont pas trouvés ou retenus, il va te falloir chercher plus longtemps ou plus fort. 

  • Toujours étudier, toujours lire

À quoi ressemble votre pratique ?

  • Majoritairement une pratique ambulatoire (clinique externe). Je fais 75% d'allergie incluant une grosse part d'allergies alimentaires et immunothérapie orale et 25% d'immunologie clinique (déficit immunitaire primaire, secondaire et dysrégulation). Je vois 85% de patients de la clientèle pédiatrique et 15% de clientèle adulte. Je fais également de la recherche clinique et de l'enseignement. 

  • Adulte et pédiatrique, universitaire et communautaire

 

Qu’est-ce que vous traitez ?

  • Ci-haut + allergies alimentaires, respiratoires, médicamenteuses, urticaire, asthme et dermatite atopique, déficit immunitaire, dysrégulation

  • Toutes les formes d'allergies, plusieurs problèmes du système immunitaire et beaucoup défaire des diagnostics erronés d'allergie, des patients et parfois des médecins qui ont supposé que des symptômes étaient des allergies sans que ce soit le cas.

 

Est-ce de l’hospitalisation, de la consultation externe ?

  • 90% ambulatoire/clinique externe

  • Pas de lit d'hospitalisation en allergo-immuno.  Quand des patients d'immuno sont hospitalisés, c'est toujours en collaboration avec d'autres spécialités

 

Combien d'heures de travail par semaine en moyenne pour le médecin moyen ?

  • Oh là là, je pense que c'est très variable d'un allergologue-immunologue à l'autre et dépend beaucoup du type de pratique (académique vs en communauté, temps plein vs temps partiel). Les MD que j'ai côtoyé en milieu universitaire font tous plus de 60h-65h/semaine. Par contre ça peut être moins si quelqu'un choisit de travailler exclusivement en communauté et décide de ne pas travailler à temps plein, ce qui est relativement facile car notre spécialité ne requiert pas un gros plateau technique. 

  • 45 h?

 

Qu'est-ce qui vous déplaît le plus dans votre pratique?

  • Les conseils de base sont assez répétitifs et la spécialité est délimitée plus par la physiopathologie et donc est souvent à cheval sur d'autres spécialités. J'aime mieux voir ça comme un défi ou une opportunité de collaboration mais ça peut être un peu embêtant. (ex. asthme et pneumologie, réactions médicamenteuses avec éruption cutanée et dermatologie)

  • Les patients qui consultent pour se faire confirmer un autodiagnostic d'une médecine alternative: "selon mes lectures en naturopathie,  ma fatigue est due à une allergie au lait"

 

Est-ce que vous collaborez beaucoup avec d'autres professionnels dans votre pratique ?

  • Oui beaucoup, nutritionnistes, infirmier(e), pneumologue, ORL, rhumatologue, dermatologue, infectiologue, hématologue, gastro-entérologue, pédiatre, interniste, omnipraticien

  • Oui, surtout les ORL, pneumologue, dermatologue

 

Quelle est la critique la plus fréquente que vous recevez?

  • Les gens sont souvent un peu découragés du manque d'alternatives thérapeutiques en allergie alimentaire. Je travaille bien fort pour offrir l'immunothérapie orale à un peu grand nombre de personnes. 

  • Le temps d'attente pour être vu par un allergologue 

 

Comment vos collègues vous décriraient-ils ?

  • Il faudrait leur demander... J'espère qu'ils diraient enthousiaste, collaboratrice et travaillante.

  • Toujours prêt à aider

 

Si vous aviez dû vous spécialiser en quelque chose d'autre, que serait-il et pourquoi ?

  • Néphrologie parce que ça a le côté physiopathologie que j'adore très développé et que c'est relativement bien circonscrit comme spécialité. 

  • Maladie infectieuse, j'aimais le côté laboratoire

 

Est-ce que votre spécialité supporte bien les blagues au travail?

  • Oui par contre surtout entre collègue ou équipe et patients bien connus. Une bonne proportion de nos patients sont des gens que l'on ne rencontre qu'une fois et donc il n'y a pas une grande relation thérapeutique. 

  • Étant peu nombreux dans une spécialité peut connue des autres médecins, nous avons développé une belle complicité entre collègue et l'humour fait partie de notre quotidien

 

Les étudiants/résidents vous font-ils parfois sentir dépasser ?

  • Je ne suis pas certaine de saisir la question, mais je suis nouvelle en pratique et heureusement, je ne me sens pas trop dépassée encore 😉. 

  • Toujours!

 

Si votre spécialité devait avoir une relation sentimentale avec une autre laquelle choisirait-elle ?

  • Ma spécialité serait polyamoureuse je pense 😉, voir tous les intervenants avec lesquels nous collaborons.

  • La dermatologie...

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