top of page

NÉPHROLOGIE

Est-ce qu’il y avait une facette du programme de résidence qui était inattendue et qui a nécessité une adaptation de votre part ?

  • Pour ma résidence, quelques mois de lassitude, démotivation. Venu du Cégep, pas de pause à travers les 9 ans de la médecine et la résidence, l’impression de manquer des expériences de vie à ma jeunesse. J’ai pris 3 mois de typiques voyage sac à dos après ma résidence qui m’ont grandement satisfait en plus du fellow lui-même.

  • Oui, la gestion de la fatigue et l’anxiété reliée aux gardes de médecine interne à chaque début de nouvelle année de résidence. On s’adapte cependant très bien après un moment.

 

Quelle est votre boisson alcoolisée préférée ?

  • Southern Comfort and Coke, particulièrement agréable en jouant une partie de Carcassonne le soir

  • Le vin blanc

 

Quels traits de votre personnalité sont typiques de votre profession ?

  • Embrasser la complexité, ne pas aimer les gestes techniques

  • Le TOC

Quelle est la spécialité que vous ne feriez jamais? Pourquoi?

  • Toute spécialité chirurgicale, il faut connaître ses faiblesses, mettre des aiguilles et des couteaux dans un corps me stresse

  • La psychiatrie, pas assez « hands on »

 

Pendant vos études en médecine, que faisiez-vous un vendredi soir ? 

  • Danser

  • J’étudiais !

 

Combien d'heures de travail par semaine en moyenne ?

  • Une semaine pas de garde : 45 heures. Une semaine avec 2 gardes de soir (tournée d’hémodialyse) et la fin de semaine de garde (60 heures). Fréquence dépend du nombre de collègue dans l’équipe. Pour moi, aux 2 mois. Le travail déborde aussi un peu sur les fins de semaine et les vacances (travaux d’étudiants à corriger, cours à préparer, présentations à peaufiner)

  • 60 heures en moyenne en excluant les gardes

  • Ça dépend des gardes et des assignations. Semaines plus lourdes et d'autres plus légères. Moyenne de 50 hres.

  • Sans garde, 50. Avec gardes, 100.  Grosso modo, trop. (c’est ce que disent ma femme et mes enfants et plus ça avance plus je trouve aussi que c’est le cas)

  • 50 heures sauf les gardes

Qu'est-ce qui vous déplaît le plus dans votre pratique ?

  • La dépendance aux autres : chirurgien pour une greffe, un autre pour un cathéter de dialyse péritonéale, un autre pour une fistule, l’administration pour modifier ou partir un programme (je rêve d’hémodialyse nocturne à l’hôpital)

  • La gestion de l’administration

  • La charge de travail est de plus en plus importante, les patients sont de plus en plus malades et les gardes sont occupées

  • Les problèmes administratifs et le manque de ressources humaines

  • Peu de chose. 

Suivez-vous les recommandations que vous donnez à vos patients ? ​

  • Dans la mesure du possible.

  • Le plus possible 

 

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus difficile? 

  • ​Annoncer le dx IRCT à de jeunes patients car on sait le côté chronique de la maladie rénale. 

  • La difficulté ne vient pas de la spécialité. 

  • La médecine de famille si prise en charge de nombreux patients et pratiques diversifiés loin des grands centres. 

 

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus facile ?  ​

  • Suivi chronique des patients âgés porteur IRC légère ou modérée.

  • Je ne connais pas de plus facile mais une pratique sur surspécialisée en ambulatoire peut-être moins exigeante.

 

Seriez-vous ami avec vos collègues si vous les aviez rencontrés en dehors du travail ? 

  • ​Certains oui car on a les mêmes affinités. Pour d'autres, j'ai appris à les connaitre et nous sommes devenus de bons amis.

  • Non pour la quasi-totalité.

  • Avec plaisir et c’est le cas. 

 

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une résidence dans votre spécialité?  ​

  • Curiosité scientifique. 

  • Une bonne santé mentale

  • Être capable d’apprécier la prise en charge de maladie chronique et son côté approche globale du patient et aussi de prendre plaisir à analyser des résultats. 

Quelle est la critique la plus fréquente que vous recevez ?

  • ​De vouloir plus que mes patients et de vouloir trop.

  • En retard

  • Être trop patiente et trop méticuleuse qui pourrait être traduit autrement...

 

Comment vos collègues vous décriraient-ils ? ​

  • Organisée et optimiste...mes lunettes sont souvent trop roses...

  • En retard. (en vrai je pense qu’ils répondraient par une qualité)

  • Compétente, dévouée et travaillante

 

Si vous aviez dû vous spécialiser en quelque chose d'autre, que serait-il et pourquoi ? ​

  • Hémato-oncologie pour le contact privilégié patient-médecin.

  • Infectiologie

  • Hémato-oncologie ou psychiatre 

 

Est-ce que votre spécialité supporte bien les blagues au travail ? ​

  • La plupart du temps.

  • Oui

  • Oui, un certain sens de l’humour surtout en dialyse

 

Les étudiants/résidents vous font-ils parfois sentir dépasser ? ​

  • Oui car la charge de travail et les patients sont lourds et complexes. Mais le travail est souvent valorisant, ce qui compense la lourdeur.

  • Oui, mais pas nécessairement sur le plan professionnel !

  • N/A

 

Si votre spécialité devait avoir une relation sentimentale avec une autre laquelle choisirait-elle ? ​

  • Je vais nommer l'urologie car les urologues aiment le REIN comme nous...; c'est notre côté chirurgical!

  • Je vais tricher et choisir travailleuse sociale (et pas juste parce que j’en ai épousé une !)

  • La médecine interne 😉

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ? ​

  • Le droit à l'erreur; il y a effectivement de bonnes et de moins bonnes journées!

  • Ne fais jamais, de quoi que ce soit, un (désir) absolu

  • Écouter les patientes et les patients car, ils peuvent nous apprendre beaucoup et ils se connaissent

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une carrière dans votre spécialité? ​

  • Aimer accompagner durant plusieurs années des patients porteurs d'une maladie chronique.

  • Une bonne santé mentale

  • Être capable d’apprécier la prise en charge de maladie chronique et son côté approche globale du patient et aussi de prendre plaisir à analyser des résultats. 

À quoi ressemble le quotidien en néphrologie ?

  • Travail clinique : hospit, consult internes, externes, cliniques multi d’IRC, de greffe, de dialysés à domicile, d’hémodialyse en centre, retour d’appels de patients ou suivi de résultats de patients, préparation de cours et présentation.

  • C’est merveilleux! En ce qui me concerne, la moitié de ma tâche clinique est à la clinique de greffe rénale. Sinon, énorme volet de clinique externe en général.

  • Très, très diversifié selon la tâche assignée. Une journée aux consultations est complétement différente d'une journée de suivis externes de patients en transplantation ou en dialyse.

  • Côtoyer des malades chroniques tous les jours

  • Les journées peuvent être très diversifiées avec des consultations hospitalières et externes ou à l’urgence; des visites de patients connus en suppléance rénale et des cas aux soins intensifs et se terminer par un appel pour un don d’organes et une greffe de rein dans les prochaines heures

Y a-t-il des aspects « hands on » en néphrologie ?

  • On peut pratiquer la néphrologie sans faire aucune technique ce qui attire justement des personnes comme moi. Cependant nous avons besoin de plusieurs gestes techniques et des néphrologues en pratiquent certains pour en contrôler l’accessibilité : Cathéter d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale, biopsie rénale, fistule artério-veineuse. Certains néphrologues « lisent » leurs lames de patho, certains sont intensiviste-néphrologues

  • Pas beaucoup, mais j’ai le privilège d’avoir la possibilité de lire moi-même mes biopsies rénales, ce qui est très stimulant !

  • Pas certaine de comprendre...genre installer et retirer des KT de dialyse, oui on en fait!

  • Si on veut, oui. (Créer des fistules artérioveineuses pour l’hémodialyse, installer des cathéters de dialyse péritonéale, faire les biopsies rénales, etc.)

  • Oui, puisque notre clientèle est partagée à tout le groupe.

Quelles sont les difficultés, les aspects les moins agréables que vous rencontrez dans votre spécialité?

  • La gestion des patients qui ne veulent pas s’aider et qui sont très malades

Est-ce répétitif comme spécialité ?

  • Je trouve qu’il y a une belle diversité mais juste assez de répétition pour développer une expertise confortable

  • J’ai pas l’impression que ce soit répétitif car j’aime beaucoup ce que je fais.

  • NON vraiment très diversifié...les semaines ne se ressemblent pas si on fait de tout...dialyse, greffe, étage, consultations, suivis externes. De plus, on couvre d'autres hôpitaux comme Granby, Magog, Mégantic

  • Oui si on considère que l’on revoit très fréquemment les mêmes patientes et patients et non, si l’approche globale du patient en fait ressentir l’unicité de chaque personne. 

  • Pas plus ni moins que les autres

 

Quelle voiture conduisez-vous ?

  • Une Smart puis une Mini Cooper puis maintenant une Bolt 100% électrique. Je garde mes voitures longtemps.

  • Mitsubishi PHEV

 

Comment planifiez-vous vos vacances ?

  • Un congrès dans une destination originale m’attire. Une semaine de destination soleil avec les enfants à la relâche. Du temps au chalet au bord du lac l’été. J’équilibre un peu de vacances en couple, en famille et en solo.

  • 6 mois d’avance en fonction des vacances de mon conjoint

bottom of page