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ONCOLOGIE

Suivez-vous les recommandations que vous donnez à vos patients ? 

  • Dépend lesquelles : Ne pas fumer ? À la lettre oui.  Faire plus d’exercice ? Un jour …

  • Généralement oui, mais je ne suis pas rigide ! Le conseil le plus important que je donne et que je respecte, c’est l’activité physique quotidienne.

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus difficile? La plus facile ?  

  • La plus difficile : l’oncologie ou l’hémato-oncologie pédiatrique OU faire ce que tu n’aimes pas faire. La plus facile : faire ce que tu aimes faire

  • La plus difficile = la garde à l’étage ! La plus facile = le suivi des patients en clinique externe. (je ne suis pas sûr de bien comprendre la question)

 

Seriez-vous ami avec vos collègues si vous les aviez rencontrés en dehors du travail ? 

  • Certains oui !

  • Oui pour certains, mais non pour la majorité. Je préfère des amis en dehors de la médecine pour plus me changer les idées.

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une résidence dans votre spécialité?  Une carrière dans votre spécialité?

  • Désire inné pour l’avancement des connaissances/traitements (pensez : participation aux essaies clinique) et œil critique sur les nouveautés qui évoluent si rapidement.  Développer l’aptitude de à rester à la pointe de la science tout en gardant à l'esprit le meilleur intérêt du patient.  Aussi : savoir comment décompresser et garder le sens d’humour avec ses collègues!

  • Pour la résidence, il faut être travailleur car le champs de connaissances à acquérir est immense et en constante mouvance. Pour la carrière, il faut aimer se remettre en question en permanence et être en perpétuelle formation, tellement les connaissances évoluent vite.

 

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ? 

  • Reconnaître quand une opportunité vous frappe et en profiter, même si ce n'est pas ce que vous aviez planifié.

  • Toujours garder son calme quoiqu’il arrive ! Et aussi ne rien remettre au lendemain.

 

Quelle est la critique la plus fréquente que vous recevez ?

  • Loin d’être parfait, mais je ne sais pas quoi répondre ici

  • Je ne délègue pas assez !

 

Est-ce que c’est difficile de pratiquer avec des patients très malades vu la gravité de leur maladie ? Vous arrive-t-il d’être complètement désemparé face à un patient pour qui sa situation vous touche trop émotionnellement ?

  • Oui.  Je ne cache pas tout devant mes patients non plus. L’équipe (collègues MD, infirmières, psychologues etc) toujours là pour partager les bon coups mais aussi bonne ressource pour le médecin dans des telles situations !

  • C’est mon quotidien de soigner des personnes très malades. Les situations me touchent presque toujours émotionnellement. Si ça n’était plus le cas, je changerais de métier. Ces moments sont à la fois difficiles mais aussi enrichissants comme expérience de vie. Avec le temps on apprend à gérer ses émotions, tout en restant proche des patients. C’est important de ne pas rapporter ces émotions à la maison et de s’organiser des sas de décompressions…

 

Combien d'heures de travail par semaine en moyenne pour le médecin moyen

  • Pas certaine, mais plus que 40h c’est sûr ! (Plus ou = 50h)

  • 55h

 

Comment vos collègues vous décriraient-ils ? 

  • Travailleur, dévoué, déterminé

Qu'est-ce qui vous déplaît le plus dans votre pratique ?

  • Ce n’est pas faire l’urgence, par contre, rien ne peut attendre en oncologie

  • L’impression de n’avoir jamais fini…

 

Comment faire face au fait qu'il y a la perte de patients dans votre spécialité ?  (Décès ?)

  • C’est la vie.  Aider un patient dans une période critique de leur vie vaut beaucoup. Et on garde espoir pour l’avenir …

  • Pour ma part je me donne des objectifs dès le début que je prends en charge un patient et je sais souvent à peu près l’espérance de vie de mes patients dès le début (selon les données scientifiques). Alors j’essaie de les amener le plus loin possible, avec la meilleure qualité de vie possible et je suis content si le patient dépasse les statistiques. Bien sûr nous avons aussi des patients que nous guérissons !

Si vous aviez dû vous spécialiser en quelque chose d'autre, que serait-il et pourquoi ?

  • Ce n'est que lorsque je suis très fatigué que j'aurais aimé être dans une spécialité qui nécessitait moins d'intégration de tous les aspects d'un patient (systèmes d'organes multiples, états psychologiques et émotionnels, leurs familles)

  • Médecine interne, principalement pour les défis diagnostics…

 

Est-ce que votre spécialité supporte bien les blagues au travail ?

  • Oui, je pense … !

  • Non pas vraiment

 

Les étudiants/résidents vous font-ils parfois sentir dépasser ? 

  • Non

  • Oui souvent. Avec le temps on devient de plus en plus hyperspécialisé et on délaisse d’autre champs. Oui il me font réaliser que je suis dépassé et j’aime apprendre à leur contact. D’un autre côté, je leur donne mon expérience, mon vécu sur des domaines plus spécialisés

 

Si votre spécialité devait avoir une relation sentimentale avec une autre laquelle choisirait-elle ? 

  • Pathologie et radiologie

  • Médecine interne, parce que nos patients font toutes les complications de la médecine !

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