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OBSTÉTRIQUE ET GYNÉCOLOGIE

Est-ce qu’il y avait une facette du programme de résidence qui était inattendue et qui a nécessité une adaptation de votre part ? 

  • Le partage des tâches entre les résidents.

  • La progression rapide des responsabilités et de devoir conjuguer l’évaluation de plusieurs patientes tout en assurant la couverture de la salle d’accouchement.

  • Non

 

Quelle est votre boisson alcoolisée préférée ?

  • Le vin nature québécois 

  • Comme tout gynécologue, le Bloody César

  • Gin tonic avec gin et tonic du Québec

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus difficile?

  • Pratique avec nuits et travail en lendemain de garde; surtout avec de jeunes enfants.

  • La chirurgie cardiaque est la plus difficile quant à moi, car ils sont toujours à un battement de cœur de la mort.  Pour ce qui est de la plus facile, c’est celle que l’on pratique, sinon on ne l’aurait pas choisi!  Du moins, on l’a pensé à un moment donné….

 

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus facile ?

  • Jour seulement sans garde. Ce qui ne m'arrive pas!

Quels traits de votre personnalité sont typiques de votre profession ?

  • Le leadership et l’efficacité 

  • Travaillants, rigoureux, ouverts d’esprit.

  • Enthousiasme, bienveillance, beaucoup d’énergie, bonne capacité d’adaptation, compassion et de l’empathie

 

Seriez-vous ami avec vos collègues si vous les aviez rencontrés en dehors du travail ?  

  • Oui, une de mes collègue et moi avons d'ailleurs fait notre cours de médecine ensemble, fait la même surspécialité et travaillons au quotidien ensemble. J'ai plusieurs de mes collègues qui sont mes amies avec qui je fais des activités à l'extérieur de l'hôpital.

  • Certains oui, d’autres non

  • Pas facile et plutôt rarissime, puisqu’on le veuille ou non, le travail nous met en rapport avec des personnes qu’autrement nous n’aurions jamais rencontrées. De plus, cette relation peut parfois mal tournée lorsque la frontière entre travail et amitié est fragilisée par les postes occupés, des conflits ou des divergences d’opinions.  Mais, il peut aussi arriver que de belles, réelles, intimes et durables amitiés naissent. Tout dépend de la capacité de chacun à nouer des liens, de l’ambiance et de la compatibilité des modes de vie de chacun.

 

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une résidence dans votre spécialité?  

  • La détermination!

  •  Enthousiasme, motivation et énergie.

  • Habile techniquement, bonne capacité à tolérer le stress et la souffrance des autres, bonnes connaissances et grand désir d’en acquérir d’autres, excellent jugement et grande capacité de travail

Quel est le facteur le plus important selon vous pour réussir une carrière dans votre spécialité?

  • Empathie et humilité.

  • La passion pour la santé des femmes.

  • Habile techniquement, bonne capacité à tolérer le stress et la souffrance des autres, bonnes connaissances et grand désir d’en acquérir d’autres, excellent jugement et grande capacité de travail

 

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ?  

  • Quand on veut on peut.

  • Ne pas dire oui à toutes les demandes !

  • Il n’y a que ceux qui ne font rien à qui il n’arrive rien, alors fonce dans la vie et va vers les domaines qui t’attirent et passionnent. Ne pense pas à l’argent, au pouvoir et à la facilité, car ce n’est pas ce qui amène bonheur professionnel. Une autre version est celle des 5 conseils pour survivre en tant que médecin : Rester soi-même, dire Merci, manger des légumes, faire une sieste l’après-midi et être heureux peut importe ce qui arrive!

 

Quelle est la critique la plus fréquente que vous recevez ?

  • Que je ne pense pas assez à moi.

  • Retard dans mes cliniques, pauvres patientes qui ont leur RV en fin de clinique.

  • Que je suis très exigeant, mais comme je le suis aussi encore plus envers moi-même, on me pardonne volontiers et cela amène les autres à se dépasser!

 

Comment vos collègues vous décriraient-ils ?  

  • Énergique, à l'écoute, positive, leader. 

  • Authentique et un peu germaine

  • Ah! Lui il a la réponse à tout! Je réponds tout de suite que je ne suis pas le bon Dieu, car si c’était le cas j’aurais une auréole au-dessus de la tête et des trous dans les bras.  Adopte cela selon ta religion.  Si tu es athée, je n’y peux rien, mais l’intelligence artificielle peut faire le travail…  Blague à part, cela me fait toujours plaisir de transmettre mes connaissances surtout après plusieurs années où effectivement on a vu bien des choses…


Quelle est la spécialité que vous ne feriez jamais? Pourquoi?

  • Pathologie. Trop de microscope. Pas assez de patients.

  • L’ophtalmologie, parce que ça joue dans les yeux

  • Soins intensifs pédiatrie, je crois que j’aurais beaucoup de difficulté à me détacher des évènements de mon travail et j’aurais peur que cela affecte ma vie personnelle et familiale

 

Est-ce qu'il faut pratiquer l'OB pendant toute sa carrière ou est-il possible de changer à de la gynécologie en bureau exclusivement plus tard dans sa pratique ?

  • En tant que gynécologue oncologue, je ne pratique plus l’obstétrique depuis la fin de ma résidence.


Si vous deviez changer votre spécialité, laquelle choisiriez-vous ?

  • Si j’avais le choix je ne changerai pas. Si j’étais obligé de changer je choisirais une autre spécialité chirurgicale sûrement chirurgie générale. 

  • L’anesthésie, pour le volet technique et la prise en charge aigue.

  • ORL, chirurgie générale, soins palliatifs, oncologue médicale… j’ai beaucoup d’intérêt

  • Plusieurs spécialités, celles qui stimule l’adrénaline : MD urgence, soins intensifs, anesthésiologie…

  • Honnêtement...aucune idée.

  • La chirurgie générale ou l’urologie pour le côté technique, la médecine générale pour l’obstétrique et l’approche globale, la psychiatrie pour la dimension psychologique, la médecine interne pour la complexité ou bien l’oncologie médicale pour réussir avec la recherche à guérir le cancer!

Est-ce qu'il faut pratiquer l'OB pendant toute sa carrière ou est-il possible de changer à de la gynécologie en bureau exclusivement plus tard dans sa pratique ?

  • Dans les grands centres urbains il est possible de ne faire que de la gynécologie. Dans les plus petits centres de régions difficile de ne pas faire de la garde et donc de l’obstétrique.

  • Je suis gynécologue oncologue donc je ne fais plus obstétrique, c’est ce que font la majorité de mes collègues. La charge de travail et la préservation de l’expertise serait trop lourde et difficile à préserver.

 

Est-ce que votre spécialité supporte bien les blagues au travail ?

  • Oui!

 

Est-ce qu'il y a de la place pour des hommes en OB ?

  • Certainement! En espérant qu'il y en ait plus dans les prochaines années. 

  • Malheureusement, de moins en moins. Malgré le désir de non-discrimination sexuelle, l’intégration des hommes dans des milieux professionnels « féminins » que deviennent la médecine et particulièrement l’obstétrique sera un défi pour les prochaines décennies.  De plus, même si la formation médicale est marquée par un désir fort de professionnalisation détachée des normes de genre, l’attente des femmes enceintes et la venue des sages-femmes amplifient la sexualisation de notre spécialité.  Pourtant, il ne faut pas avoir déjà accouché pour comprendre et soigner une femme enceinte tout comme il ne faut pas avoir fait une dépression majeure pour comprendre une personne dépressive. Une réflexion de la société médicale et générale s’impose…

 

Existe-t-il une place pour la recherche en OB ?

  • Oui et plusieurs projets de recherche sont en cours dans notre centre. 

  • Plus que jamais, la recherche est importante pour réduire les taux de morbidité et de mortalité maternelles.  Il y a un réel retard dans l’acquisition des connaissances.  On s’occupe des infarctus chez les hommes fumeurs et produit un vaccin pour vaincre la covid-19 en 6 à 12 mois, mais on ne comprend même pas encore comment se déclenche vraiment le travail, prévenir le travail pré-terme, la prééclampsie, les bébés de petits-poids et j’en passe.  Il faut non seulement comprendre l'ampleur des problèmes, mais aussi d’identifier des solutions innovantes fondées sur des données probantes. Souvent, il manque de données valides sur des facteurs identifiés associés à des complications maternelles (âge maternel plus avancé, obésité et états comorbides). Espérons que la prochaine génération fera mieux que nous!

 

Plus grand défi ? Quels sont les obstacles que vous rencontrez le plus souvent dans votre domaine et comment les surmontez-vous ?

  • La chefferie du service et la gestion en cette période pandémique avec des ressources limitées. 

  • L’inadéquation entre les besoins grandissants et le manque de ressources amplifiée par l’indifférence, l’impuissance et/ou le manque d’imputabilité des gestionnaires non soutenus par les politiciens et un système de gestion des indicateurs de performances inadéquat.  On réussit à les surmonter cela grâce à une volonté et engagement indéfectible d’une équipe collaborative, centrées sur la patiente et dévouée (en énergie et en temps) marquée malgré tout par la bonne humeur et un humanisme remarquable de tous.  Des petits miracles quotidiens!

Quels sont les obstacles que vous rencontrez le plus souvent dans votre domaine et comment les surmontez-vous ?

  • L'annonce d'une mauvaise nouvelle qui est assez fréquente en grossesse à risque. Je surmonte ce défi en discutant avec mes collègues des cas complexes et en prenant le temps requis que le couple nécessite. J'ai ainsi le sentiment d'avoir accompagné ces patients au maximum. 

 

Meilleure partie de la spécialité ? 

  • La joie de la naissance!

  • Quand on reçoit un MERCI chaleureux tout simplement avec un grand sourire et un contact visuel sincère.

 

Quelle spécialité vous tape le plus sur les nerfs ?

  • Bonne question! Aucune...mais ce qui me dérange c'est lorsque les résidents se font décliner des examens et que lorsque je prends le téléphone la situation change😉

  • Celle qui ne collabore pas quand on demande quelque chose d’essentiel pour investiguer ou traiter optimalement une patiente, celle qui refuse de communiquer efficacement et celle pour qui les impératifs financiers sont plus importants que la qualité des soins.  Heureusement, elle n’existe pas!

Les étudiants/résidents vous font-ils parfois sentir dépasser ?

  • Non

  • Pas encore, mais je vais accueillir cela avec sérénité, puisque ce sera le temps de prendre ma retraite!  Non mais, c’est ce qui est très motivant d’être en milieu universitaire, c’est de côtoyer des personnes avec des QI 15 points de plus que nous qui nous incitent à rester à jour et à être de meilleure personne jour après jour.  Les étudiants/résidents sont fort, éveillé et engagée conscient des enjeux sociaux encore plus que nous.  Ils m’impressionnent.

Combien d'heures de travail par semaine en moyenne ?

  • Je réponds toujours que je ne compte pas... 50?

  • Entre 60 et 70 heures

  • 40 à 60 heures

  • 50h

Qu'est-ce qui vous déplaît le plus dans votre pratique ?

  • Ne pas opérer autant que je le souhaiterais.

  • Les nombreux suivis de résultats de laboratoires et d’imagerie

  • De ne plus avoir de traitement efficace pour des patientes avec des cancers avancés.

  • Rien

  • Rien

Suivez-vous les recommandations que vous donnez à vos patients ?

  • Oui! 

  • Le plus souvent possible.

  • Pas toujours, car je suis un être humain comme tout le monde!  Mais sérieusement, la plupart du temps oui, car je trouve inconsistant de ne pas être un modèle de rôle aussi pour nos patientes et pas juste pour nos étudiants.  Cela nous rend aussi plus crédible!

Comment décririez-vous un externe/résident qui est excellent à vos yeux ?

  • Un apprenant qui réfléchit, qui se pose des questions, qui est ouvert à apprendre et qui est rigoureux dans ce qu’il fait est pour moi un excellent apprenant.

  • Un externe/résident qui pousse sa réflexion, qui tente de s’impliquer au maximum dans les soins aux patientes et qui maîtrise bien les connaissances de base.

  • Bon rôle d’apprenant, agréable, motivé, débrouillard, bonne capacité d’adaptation

Quelle est l'une des qualités les plus importantes à posséder en tant que gynécologue ?

  • Être capable de garder son sang-froid dans les situations de stress.

  • La capacité d’adaptation/résilience

  • Empathie

Quand avez-vous su avec certitude que vous vouliez devenir gynécologue ?

  • Ça s’est précisé à l’externat. En entrant en médecine, je ne savais pas ce qu’un gynécologue faisait. 

  • Je ne l’ai jamais su avec certitude, j’avais aussi d’autres intérêts où j’aurais été heureux!

  • Quand j’ai fait mon stage à l’externat, j’aimais l’énergie et le fait que rien n’était routinier

Pendant vos études en médecine, que faisiez-vous un vendredi soir ? 

  • Le partyyyyyyyyyyyy

  • J’allais prendre un verre au Siboire avec des amis, sauf les fins de sessions où je vivais littéralement à la bibliothèque.

  • Je jouais au volley ou bien j’étais avec ma gang du NB

Quelles sont les difficultés, les aspects les moins agréables que vous rencontrez dans votre spécialité? (et comment les surmontez-vous?)

  • Les issues défavorables, particulièrement en obstétrique. Les complications post-opératoires.

  • Les limitations d’accès au bloc opératoire et les délais engendrés dans les soins aux patientes. Aussi, certaines difficultés lorsque les objectifs et les attentes des soins ne sont pas alignés avec ce qui est possible d’offrir en 2021.

  • Pour l’oncologie, ce sont les patientes qui ont de la difficulté à accepter leur diagnostic ou bien lors de l’arrêt des traitements.

  • Les plus grandes difficultés sont de traiter ou soigner des maladies incurables, comme les cancers, mais c’est aussi ce qui est le plus gratifiant.  Savoir que grâce à nos petites prouesses techniques et nos connaissances appliquées, nous avons pu surmonter la mort ou prolonger la vie de moments significatifs pour la patiente, fait qu’il est bon se lever le matin pour aller travailler.  On est utile et on constate le résultat d’un processus réussi lorsque tout se passe bien.  Sinon, on accepte les imperfections, parfois nos erreurs, on analyse et on se dit que l’on a fait de notre mieux dans les circonstances, tout en se mobilisant pour faire mieux la prochaine fois.

 

Selon vous, quelle est la pratique médicale la plus difficile? La plus facile ?  

  • La plus difficile = médecine familiale ; La plus facile = médecine nucléaire….

Quelle voiture conduisez-vous ? 

  • Une Toyota Prius 

  • Subaru Impreza

  • Toyota highlander hybride (pour mes 4 enfants et ma roulotte) et une Nissan leaf

Est-ce que votre spécialité supporte bien les blagues au travail ?

  • Oui

  • Tout à fait, Les blagues au travail nous rendent heureux et joyeux, favorise la cohésion et est une arme anti-stress pour désamorcer des situations parfois difficiles et complexes auxquelles on ne trouve pas de solution immédiate..  Il faut toutefois faire attention pour ne pas viser personne et évier les sujets sensibles (sexisme, racisme, etc.).  Vaut mieux donc souvent rester bien veillant, aller vers l’auto-dérision et les blagues génériques du genre poisson d’avril!

Les étudiants/résidents vous font-ils parfois sentir dépasser ? 

  • Dans quel sens ? Dépassée dans mes compétences ou dépassée par la lourdeur de la tâche ? Mes compétences : très rarement, je me sens surtout stimulée, rien de mieux que de me faire « chalenger » par une résidente 5 qui vient de faire ses examens… La lourdeur de la tâche : Oui parfois lorsque je suis fatiguée.

 

Si votre spécialité devait avoir une relation sentimentale avec une autre laquelle choisirait-elle ? 

  • Néonatalogie pour la partie obstétrique et anesthésiologie pour la partie gynéco.

  • La pédiatrie, car les obstétriciens-gynécologues s’occupent ensemble avec eux de leurs futurs bébés, comme un vieux couple!

Comment planifiez-vous vos vacances ?

  • J’aime les petits et grand voyages. J’essaie d’en faire quand je suis en vacances. 

  • Normalement, en regardant une carte du monde et les billets d’avion. Durant la pandémie de COVID, en regardant une carte du Québec.

  • Avec mon conjoint surtout pour être le plus souvent en famille possible.

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